Comment j’ai perdu 25 kg un mois après accouchement : oserais-tu relever le défi ?💪

C’est l’histoire passionnante d’une grosse patate qui rêvait de (re)devenir une frite sexy… La vie ne nous traite pas toujours toutes de la même façon, et cela est encore plus flagrant quand il s’agit de la grossesse. Il y’a d’une part celles qui ne prennent que 8 à 12 kg, et puis il y a « moi » ! 25 kilogrammes supplémentaires à terme ! Accouchement par césarienne 🥺 ! J’entends à nouveau toutes ces voix qui me disaient « évites autant que tu peux d’avoir une césarienne, parce qu’alors tu ne pourras plus jamais retrouver ta taille 34, et le ventre plat ne sera plus rien d’autre qu’un lointain souvenir ». Tu te reconnais dans cette situation ? Et bien, tu n’es pas seule. Statistiquement, nous formons un nombre important, même si les bouquins parlent peu de notre « espèce ». Alors, installes-toi, parce que je vais te dire comment j’ai pu perdre mes kilos de grossesse et retrouver ma taille de départ.

Grossesse – bobo

Quand on est enceinte, on passe la journée sur internet et dans les bouquins qu’on s’est achetés ou reçus des proches, à dévorer des tas d’articles assez indigestes. On découvre un tout nouveau vocabulaire, et on n’est pas toujours très rassurée, parce que notre cas n’est pas souvent renseigné à suffisance dans ces écrits. Si vous allez lire des articles traitant de la prise de poids pendant la grossesse, la plupart vous renseigneront que la moyenne de prise de poids varie entre 8 et 12 kg pendant toute la durée de la grossesse. Quand vous allez à la consultation prénatale, vous voyez ces futures mamans toutes minces, avec leurs jolies robes, parfois même bien coiffées et avec une manucure parfaite. Seuls leurs ventres joliment arrondis vous indiquent qu’elles sont enceintes. Mais, à côté de tous ces tableaux parfaits, il y’a des cas différents comme le mien (ou le tien, si tu es ici) : 25 kg pris en 9 mois, visage boursoufflé, masque de grossesse, et pour couronner le tout, accouchement par césarienne.

8 mois…

Comme avez déjà pu le cerner, ma grossesse était assez atypique. Peut-être pas tant que ça, parce que nous sommes nombreuses à ne pas avoir des grossesses « normales », mais tellement sous-représentées dans les bouquins. Peu de bouquins vous diront que vous passerez le plus clair de vos journées dans les toilettes, que vous vous porterez mal la plupart du temps, que vous ne pourrez plus rien avaler pendant votre premier trimestre. En plus, votre entourage trouvera que vous « exagérez », alors que vous faites votre maximum pour ne pas manifester tout votre mal être. Bref, toutes les grossesses ne sont pas « normales ». Autant vous dire que j’ai vécu une grossesse « anormale », une grossesse -bobo. Pendant le premier trimestre, j’ai été malade tout le temps, je passais mes journées entre mon lit, les toilettes, quand je ne travaillais pas. Je travaillais à temps partiel heureusement ! Je ne mangeais littéralement plus rien sans que cela ne finisse dans la cuvette. J’étais assez souvent fatiguée. La station debout était un supplice. D’ailleurs, je n’ai toujours pas compris qu’on cède plus facilement son siège en public à la femme presqu’à terme, et jamais à celle en début de grossesse. Or, la dernière en a plus besoin que la première. Je me souviens avoir détesté au supermarché ces moments où en caisse, ils laissaient passer la femme avec un ventre plus gros que le mien. Alors que mon visage était décomposé par mon malaise, quand le sien était imperturbable. J’en étais arrivée à me demander comment une mère pouvait tomber à nouveau enceinte après avoir vécu cela ? Mais la réponse, je l’ai trouvée toute seule quand enfin arriva le deuxième trimestre et son climat tempéré.

Un peu d’accalmie au milieu de la tempête

Heureusement, avec le deuxième trimestre, arrivent des jours de calme. Cependant, lors de la tempête du premier trimestre, certaines astuces de grand-mère ont pu apporter des soulagements éphémères. C’est notamment le cas de la bouteille d’eau que j’avais toujours à portée. Prendre une gorgée toutes les 5 secondes me gardait d’un éventuel malaise, au travail, au supermarché, ou de sortie avec les copines. Je buvais entre 2 et 3 litres d’eau, tous les jours. En plus de cela, j’avais trouvé du calme avec les thés à la verveine, camomille et surtout gingembre, que je prenais après les repas. J’avais toujours avec moi une noix de cola dont je mordais un petit bout à chaque fois que je ressentais des nausées ou inconfort lié. Par contre, son goût amer pouvait se répandre en bouche et laisser un sentiment désagréable à force. Mais son bénéfice pour moi était supérieur à cet effet négatif.

La délivrance !

Avec 6 kg pris au premier trimestre, au deuxième j’en avais pris 10, et 9 au dernier trimestre, je suis bien ravie d’avoir accouché avant terme ! Je me demande combien j’aurais pris encore s’il fallait aller jusqu’à la DPA ! En sortant de la maternité, j’avais 6 kg en moins et dans les bras, un petit bout de 3,5 Kg. Ayant reçu une intervention d’urgence, la recommandation du médecin avait été le repos de la maman. Quel bonheur ! Et oui, a plus belle chose qu’on puisse offrir à une maman c’est un repos. J’étais à peine devenue une maman, mais j’ai bien profité de mon repos, jusqu’à ce que les agrafes soient retirées une semaine plus tard.

La prise en main

Une semaine après le retour à la maison, alors que j’amenais bébé à la consultation, j’ai rencontré la voisine et sa fille de 6 ans qui étaient ravies de rencontrer le petit bout. Alors, la petite est venue toucher mon ventre et s’est exclamée « mais on dirait pas que tu as accouché ! Il est resté gros ton ventre ». J’ai eu comme un glaçon dans le dos, tellement je n’avais jamais remarqué que mon ventre était toujours bien arrondi. Pas autant qu’avant accouchement, mais j’avais un gros ventre. Et là, j’ai pensé que les dires selon lesquels il n’était plus possible de le faire partir étaient bien réels. Que neni ! Car trois semaines après, je ne l’avais plus et je rentrais à nouveau dans la taille 36. Il a fallu attendre encore 2 à 3 semaines supplémentaires pour retrouver la taille 34. Comment cela a-t-il été possible ?

Avant / Après

Maman déterminée

Pour restituer le contexte, j’ai accouché en plein confinement, donc pas de salle de sport ouverte, et la recommandation du médecin était de ne pas se forcer. Du coup, ma première alliée dans la perte de poids a été l’allaitement maternel. On n’en parle pas assez, mais l’allaitement maternel est tellement bénéfique pour la maman (aussi !). En pratiquant l’allaitement maternel exclusif, et à la demande, mes tissus on pu retrouver leur forme beaucoup plus vite qu’ils n’auraient pu l’être sans. Le Créateur a si bien fait les choses ! Le désordre occasionné par la grossesse dans notre ventre est en grande partie réparé par l’allaitement maternel. À la suite de ceci, j’ai pratiqué la marche. Concrètement, j’allais promener bébé tous les jours et ceci consistait en une marche d’une heure en moyenne. Je précise qu’il s’agit ici d’une marche rapide. Bien évidemment avec bébé dans la poussette ! Cette marche soutenue, alliée à l’allaitement, m’a permis de perdre deux tailles. J’aimerais mettre l’accent sur le fait que je n’ai pas eu de privation alimentaire. Dans tous les cas, cela n’aurait été possible vu qu’une alimentation variée est nécessaire pendant l’allaitement, afin d’enrichir le lait de divers nutriments. En outre, pendant mes heures libres, assise ou couchée avec mon bébé, je faisais la plupart du temps, de petits exercices abdominaux, de muscu, pour les cuisses et ventre. Ces exercices étaient l’occasion pour moi de jouer avec mon bébé en le balançant doucement le long de mes jambes, en même temps que ceci permettait de remuscler mon corps. A la fin du premier mois, j’avais perdu 23 kg. Les deux kilos restants, j’ai décidé de les garder, parce que je me trouvais pas mal comme cela. Mais, deux semaines plus tard, j’étais retournée à la taille 34. Ce qui n’était pas plus mal, puisque j’ai pu retrouver ma garde robe initiale. Alors, qui d’autre voudrait relever le défi ? Qui a déjà fait une expérience différente ?

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